La grâce de se former à Ars
Se former à l’école du saint Curé d’Ars
Les étapes
Le quotidien
« Le Curé d’Ars, en son temps, a su transformer le cœur et la vie de tant de personnes, parce qu’il a réussi à leur faire percevoir l’amour miséricordieux du Seigneur. Notre temps aussi a un besoin urgent d’une telle annonce et d’un tel témoignage de la vérité de l’Amour. »
Benoît XVI
LA GRÂCE D’ARS
Avec un peu plus d’un millier d’habitants, le village d’Ars offre un contraste entre sa petitesse et sa notoriété. Cet endroit serait resté inconnu si n’y avait vécu celui qui en fait sa renommée depuis plus de 150 ans : Jean-Marie Vianney. Ce pasteur est devenu le « patron céleste de tous les curés de l’univers » en vivant d’une manière exemplaire l’identité du prêtre catholique dans son mystère, au point d’en laisser une image et un exemple inoubliables. Cas unique dans l’histoire chrétienne : le nom d’un village s’est identifié à celui de son curé. Si « l’homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres », il peut découvrir en ce « fascinant prophète » la beauté du sacrement de l’Ordre.
« Les paroles peuvent persuader, mais les exemples entraînent ». En nul autre endroit, on ne sent mieux à quel point « ce n’est pas seulement une charge que nous avons reçue, une fonction qualifiée à accomplir au service du peuple de Dieu. Les gens peuvent parler du sacerdoce comme d’une fonction, y compris la fonction de présidence du rassemblement eucharistique. Mais nous ne sommes pas réduits à être des fonctionnaires. D’abord parce que c’est dans notre être même que nous sommes marqués d’un caractère spécial qui nous configure au Christ Prêtre pour nous rendre capables d’agir au nom du Christ Tête en personne » (St Jean XXIII). Jean-Marie Vianney a vécu pleinement les exigences qui découlent de cette configuration jusqu’à une sainteté éminente qui a transfiguré l’exercice de son sacerdoce.
L’ACTUALITÉ DU CURÉ D’ARS
L’exemple héroïque et les paroles brûlantes du Saint Curé demeurent encore aujourd’hui une source vive d’inspiration pour tous ; mais elle l’est de façon particulière pour les prêtres. « La figure du Curé d’Ars ne passe pas », elle reste une lettre écrite par l’Esprit Saint pour les prêtres du monde entier. Ce qui frappe dès le premier abord, c’est qu’il s’identifie pleinement à son ministère dans le don radical de lui-même.
La visite du pape Jean-Paul II, en 1986, a imprimé un élan nouveau en soulignant toute la force de cette figure spirituelle puisqu’il a déclaré par trois fois : « le Curé d’Ars demeure, pour tous les pays, un modèle hors pair, à la fois de l’accomplissement du ministère et de la sainteté du ministre ». Dans cet élan renouvelé, le Pape a nommé évêque de Belley – maintenant « Belley-Ars » – Monseigneur Guy-Marie Bagnard qui a ouvert un séminaire et créé une fraternité sacerdotale sous le patronage du Saint Curé d’Ars : la Société Jean-Marie Vianney.
La SJMV entend faire rayonner la figure de saint Jean-Marie Vianney qui, par sa vie, peut susciter un renouveau de la vie sacerdotale dans l’Église universelle. Elle veut transmettre du saint Curé ce qu’elle a appris de lui et que l’Église reconnu comme essentiel pour chaque prêtre disciple de Jésus.
IDENTITÉ DU PRÊTRE ET FORMATION
La figure de saint Jean-Marie Vianney, qui exprime clairement ce qu’est le prêtre, demeure également une source d’inspiration pour développer une formation en cohérence profonde avec l’identité du prêtre telle qu’elle est proposée par l’Église. En effet « la connaissance de la nature et de la mission du sacerdoce ministériel est le présupposé nécessaire et en même temps le guide le plus sûr et le stimulant le plus fort pour développer dans l’Église l’action pastorale en vue du discernement des vocations sacerdotales et de la formation de ceux qui sont appelés au ministère ordonné ». (Pastores Dabo Vobis)
Cette identité est sous-jacente à la nature de la formation qui doit être donnée en vue du sacerdoce et ensuite durant toute la vie sacerdotale. Là est le premier fondement du Séminaire International de la SJMV. Il s’agit de proposer un parcours de formation sacerdotale conforme à la pensée de l’Église et illuminé de l’intérieur par le contact vivant avec un Saint, sur les lieux mêmes où il a vécu son ministère sacerdotal. Cette conjonction entre Ars et un séminaire est un don de Dieu qui offre sa contribution au renouveau du sacerdoce diocésain espéré par le Concile Vatican II.
LA GRÂCE D’ARS
Avec un peu plus d’un millier d’habitants, le village d’Ars offre un contraste entre sa petitesse et sa notoriété. Cet endroit serait resté inconnu si n’y avait vécu celui qui en fait sa renommée depuis plus de 150 ans : Jean-Marie Vianney. Ce pasteur est devenu le « patron céleste de tous les curés de l’univers » en vivant d’une manière exemplaire l’identité du prêtre catholique dans son mystère, au point d’en laisser une image et un exemple inoubliables. Cas unique dans l’histoire chrétienne : le nom d’un village s’est identifié à celui de son curé. Si « l’homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres », il peut découvrir en ce « fascinant prophète » la beauté du sacrement de l’Ordre.
« Les paroles peuvent persuader, mais les exemples entraînent ». En nul autre endroit, on ne sent mieux à quel point « ce n’est pas seulement une charge que nous avons reçue, une fonction qualifiée à accomplir au service du peuple de Dieu. Les gens peuvent parler du sacerdoce comme d’une fonction, y compris la fonction de présidence du rassemblement eucharistique. Mais nous ne sommes pas réduits à être des fonctionnaires. D’abord parce que c’est dans notre être même que nous sommes marqués d’un caractère spécial qui nous configure au Christ Prêtre pour nous rendre capables d’agir au nom du Christ Tête en personne » (St Jean XXIII). Jean-Marie Vianney a vécu pleinement les exigences qui découlent de cette configuration jusqu’à une sainteté éminente qui a transfiguré l’exercice de son sacerdoce.
L’ACTUALITÉ DU CURÉ D’ARS
L’exemple héroïque et les paroles brûlantes du Saint Curé demeurent encore aujourd’hui une source vive d’inspiration pour tous ; mais elle l’est de façon particulière pour les prêtres. « La figure du Curé d’Ars ne passe pas », elle reste une lettre écrite par l’Esprit Saint pour les prêtres du monde entier. Ce qui frappe dès le premier abord, c’est qu’il s’identifie pleinement à son ministère dans le don radical de lui-même.
La visite du pape Jean-Paul II, en 1986, a imprimé un élan nouveau en soulignant toute la force de cette figure spirituelle puisqu’il a déclaré par trois fois : « le Curé d’Ars demeure, pour tous les pays, un modèle hors pair, à la fois de l’accomplissement du ministère et de la sainteté du ministre ». Dans cet élan renouvelé, le Pape a nommé évêque de Belley – maintenant « Belley-Ars » – Monseigneur Guy-Marie Bagnard qui a ouvert un séminaire et créé une fraternité sacerdotale sous le patronage du Saint Curé d’Ars : la Société Jean-Marie Vianney.
La SJMV entend faire rayonner la figure de saint Jean-Marie Vianney qui, par sa vie, peut susciter un renouveau de la vie sacerdotale dans l’Église universelle. Elle veut transmettre du saint Curé ce qu’elle a appris de lui et que l’Église reconnu comme essentiel pour chaque prêtre disciple de Jésus : « l’enseignement que continue de nous transmettre le saint curé d’Ars est que, à la base de son engagement pastoral, le prêtre doit placer une union personnelle intime avec le Christ, qu’il faut cultiver et accroître jour après jour. » (Benoît XVI)
IDENTITÉ DU PRÊTRE ET FORMATION
La figure de saint Jean-Marie Vianney, qui exprime clairement ce qu’est le prêtre, demeure également une source d’inspiration pour développer une formation en cohérence profonde avec l’identité du prêtre telle qu’elle est proposée par l’Église. En effet « la connaissance de la nature et de la mission du sacerdoce ministériel est le présupposé nécessaire et en même temps le guide le plus sûr et le stimulant le plus fort pour développer dans l’Église l’action pastorale en vue du discernement des vocations sacerdotales et de la formation de ceux qui sont appelés au ministère ordonné ». (Pastores Dabo Vobis)
Cette identité est sous-jacente à la nature de la formation qui doit être donnée en vue du sacerdoce et ensuite durant toute la vie sacerdotale. Là est le premier fondement du Séminaire International de la SJMV. Il s’agit de proposer un parcours de formation sacerdotale conforme à la pensée de l’Église et illuminé de l’intérieur par le contact vivant avec un Saint, sur les lieux mêmes où il a vécu son ministère sacerdotal. Cette conjonction entre Ars et un séminaire est un don de Dieu qui offre sa contribution au renouveau du sacerdoce diocésain espéré par le Concile Vatican II.